Dossiers
Numéro 708
N° 708 | Le 6 mai 2004
Quel avenir pour la polyvalence de secteur ?
Plus de quatre assistants sociaux sur dix sont employés par les conseils généraux, la majorité exerçant en polyvalence de secteur.
Le modèle d’intervention de la polyvalence de secteur, conçu dans l’entre-deux-guerres, perdure mais est confronté aux mutations de notre société et à de nouveaux enjeux politiques, économiques et sociaux. Que va-t-il advenir ? Une réflexion et une approche construites à partir d’une expérience d’une pratique professionnelle en polyvalence de secteur, de lectures et de rencontres avec deux cadres de l’action sociale (lire interview)
N° 708 | Le 6 mai 2004
Quels assistants sociaux pour la polyvalence de secteur ?
Pour le moment, les professionnels sont à la hauteur assure Chantal Goyau, assistante sociale, chef du service social départemental de Seine-St-Denis : « L’accompagnement est une notion fondamentale pour notre service. On y tient. Au-delà de la réponse ponctuelle qui peut être donnée et qui est souvent nécessaire, nous travaillons aussi sur la revalorisation de la personne et sa reconquête d’un lien social. Nous sommes formés et qualifiés pour cela ».
Néanmoins, Christine Garcette, ancienne présidente de l’Association des assistants de service social s’inquiète pour demain : « Nos futurs collègues ne seront plus formés, comme nous, à une approche globale des situations ; je crains qu’ils ne deviennent de simples exécutants occupés à remplir des dossiers, mettre en place des dispositifs mais sans avoir véritablement le temps de l’analyse »
Numéro 709
N° 709 | Le 13 mai 2004
Quel accueil pour les demandeurs d’asile ?
Les étrangers qui fuient leur pays parce qu’ils y sont en danger devront franchir de nombreux obstacles avant d’être admis en France. Le risque qu’ils échouent est important. Les plus chanceux de ces hommes, femmes et enfants sont reçus par des centres d’accueil des demandeurs d’asile qui les hébergent et les aident dans leurs démarches pour obtenir le statut de réfugié. Reportage au CADA de Hautefeuille, en Seine-et-Marne
N° 709 | Le 13 mai 2004
« Il est aujourd’hui urgent d’accueillir dignement les demandeurs d’asile »
Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile [2]
N° 709 | Le 13 mai 2004
Portraits de demandeurs d’asile
Ils n’ont pas eu la chance d’être aidés par un CADA
Numéro 710
N° 710 | Le 27 mai 2004
Des bars dans les institutions médico-sociales
Nombreux sont les établissements sociaux et médico-sociaux qui ont aménagé en leur sein un espace bar café. Et, quelle que soit sa forme, cet endroit-là n’est pas seulement un lieu où l’on consomme mais bien aussi un lieu où se tissent des rencontres, se vivent des souvenirs, s’échangent des secrets et se construisent des liens éducatifs
Numéro 711
N° 711 | Le 3 juin 2004 | Propos recueillis par Katia Rouff
Génogramme et génosociogramme :
Anne Ancelin Schützerberger [2], psychothérapeute et auteur de « Aïe, mes aïeux ! », affirme que contrairement à l’idée reçue, tout n’est pas transmis par nos seuls père et mère. Ainsi une investigation des arbres généalogiques permettrait de découvrir les personnalités de chacun et d’améliorer son action en se connaissant mieux soi-même et les usagers. À la condition bien sûr de n’avoir affaire qu’à des gens formés et volontaires
N° 711 | Le 3 juin 2004
Des formations pour aider les travailleurs sociaux
L’utilisation du génogramme par le travailleur social
L’École des parents propose deux stages de 4 et 6 jours autour du génogramme. Avec « Le génogramme pour présenter une famille », le stagiaire découvre l’outil. Il permet de synthétiser sous une forme graphique codée les informations recueillies à propos d’une famille et de les transmettre à ses partenaires. « Une équipe d’action éducative en milieu ouvert (AEMO) peut par exemple utiliser le génogramme comme outil de synthèse pour présenter la vie d’une (...)
Numéro 712
N° 712 | Le 10 juin 2004
Une journée en service de polyvalence de secteur
En 10 heures environ, une vingtaine de personnes ont été reçues par six assistantes sociales et deux secrétaires. Toutes ont bénéficié d’une écoute, de conseils, d’orientations, de réponses à leurs difficultés. Mais, souvent sans aucun moyen, les travailleurs sociaux ont le sentiment de naviguer entre l’écoute et l’humanitaire. Position à la fois douloureuse et révoltante pour des agents qui y sont confrontés au quotidien.
Numéro 713
N° 713 | Le 17 juin 2004
À quand une réelle prise en charge des personnes autistes ?
Diagnostics beaucoup trop tardifs et prises en charge notoirement insuffisantes… Ce trouble envahissant du développement est le handicap le plus mal considéré en France. La population autiste est ainsi l’une des plus mal loties. Qu’est devenu le rapport Chossy, préconisant il y a quelques mois un plan Orsec ? Pour la quatrième fois, des journées nationales de l’autisme, mi-mai, ont rappelé un certain nombre de réalités
N° 713 | Le 17 juin 2004
« Il faudrait mettre en place un plan Orsec pour les autistes »
Pour Hélène Ripoli, mère d’un adulte autiste et fondatrice d’une association de parents d’autistes, qui œuvra pour l’ouverture d’une CLIS dans une école publique, seules 10 000 personnes sur 80 000 bénéficient d’un accompagnement… souvent partiel. Il s’agit là d’un manque criant en quantité et en qualité de structures d’accueil spécialisées. Selon elle, la recherche et la formation sont également à développer et il serait urgent de rédiger un cahier des obligations et de s’y tenir
Numéro 714
N° 714 | Le 24 juin 2004
Portons un autre regard sur la violence des jeunes !
Les adolescents connaissent essentiellement la famille, l’école et la rue. Ces trois lieux de vie principaux sont aujourd’hui en difficulté dans leur rôle d’éducation. Ce n’est pas que les parents, les enseignants et les éducateurs soient moins performants qu’autrefois. Mais, c’est le climat de notre société qui rend plus difficile le processus éducatif : le laxisme, le mauvais exemple et le pessimisme de l’adulte « insécurisent » l’adolescent. Or éduquer, c’est à la fois faire sortir de la toute-puissance et donner une position de sujet. C’est en tout cas pour cette attitude éducative que plaide Jean-Marie Petitclerc, personnalité originale du secteur social, à la fois prêtre et éducateur spécialisé, directeur de l’association, Le Valdocco à Argenteuil
N° 714 | Le 24 juin 2004
La médiation famille-école-cité
À Argenteuil, l’association Le Valdocco mène une action éducative auprès des enfants et des jeunes de la cité du Val d’Argent et des environs. Elle crée des ponts entre les différents lieux d’éducation de l’enfant : la famille, l’école et la cité. Le fonctionnement est inspiré de la pédagogie salésienne initiée par Jean Bosco au XIXe siècle. « L’éducateur travaille à la relation de confiance avec le jeune rencontré, il fait alliance avec lui. Il ne le réduit jamais à ses comportements présents mais l’inscrit dans un projet d’avenir » explique Jean-Marie Petitclerc, directeur de l’association
Numéro 715
N° 715 | Le 1er juillet 2004
Après Outreau, quelle place pour la parole de l’enfant ?
Il est des événements qui font parfois basculer les convictions. Il faut pourtant se méfier des brusques retournements d’opinion et prendre la distance nécessaire afin d’adopter une position qui, tout en faisant avancer les choses, ne soit pas prisonnière de l’émotion
N° 715 | Le 1er juillet 2004
« En cas de plainte, agir dans la transparence »
Et si un jour, un jeune se plaignait devant vous de votre collègue ou à l’inverse qu’il se plaignait de vous en évoquant un attouchement sexuel ? Claude Bynau, psychologue, a reçu un jour l’une de ces confidences. Il nous explique comment il a agi, en faisant complètement confiance à la procédure judiciaire
Numéro 716
N° 716 | Le 8 juillet 2004
Reconquérir sa place dans la société en retrouvant un logement
Comment répondre à la demande de logement des plus démunis tout en utilisant cette quête pour favoriser leur insertion sociale ? C’est ce défi que relève, à Marseille, depuis 1985, l’association Habitat alternatif social. Présentation d’une action originale et exemplaire
N° 716 | Le 8 juillet 2004
Des logements adaptés aux besoins et aux finances
Pour Christine Noden, chargée du dispositif d’hébergement temporaire à l’Association de développement des actions d’insertion à Marseille, les difficultés viennent d’abord du manque d’offres de logement. Ensuite il faut que les candidats à la location se mobilisent sur ce projet qui en fera un jour des locataires ordinaires.
Propos recueillis par Guy Benloulou
Numéro 717
N° 717 | Le 15 juillet 2004
Témoignage sur un syndrome subjectif post-traumatique
« J’écris pour dire que je ne pourrais oublier et que je me sens le devoir d’oser présenter cet écrit à la publication afin d’apporter ma contribution aux réflexions en cours sur l’évolution du travail social »
N° 717 | Le 15 juillet 2004
Le syndrome post-traumatique : les explications d’un psychologue
Pascal Boes, psychologue du travail et psychologue clinicien, nous dit comment peut survenir un syndrome subjectif post-traumatique. Selon lui, l’expérience et la pratique professionnelle ne préservent pas de la survenue d’un tel trouble. Souvent, explique-t-il, les professions du social, ou celles de la santé peuvent y être confrontées, surtout lorsque les institutions qui les emploient ne prévoient aucune forme d’analyse des pratiques… Oui, mais encore ?
0 | ... | 420 | 430 | 440 | 450 | 460 | 470 | 480 | 490 | 500 | ... | 540