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★ INITIATIVE - « Parlons bien, parlons droits » (2)
Depuis quelques années, les MDPH ont inversé leur logique.
Jusque-là, il fallait que l’usager précise ce qu’il souhaitait obtenir comme prestation ou statut.
Il suffisait de se tromper de case à cocher ou d’en oublier une, il n’était pas possible d’extrapoler. Il fallait s’en tenir exclusivement à la demande formulée.
Dorénavant, l’usager explique le plus précisément possible quels sont ses besoins. Ce n’est qu’ensuite que l’équipe pluridisciplinaire d’évaluation de déterminer tous les droits existants auxquels, il peut accéder.
Pour permettre de décrire son vécu, le nombre de pages est passée de huit à vingt pages. Ce qui peut décourager ou déstabiliser celle ou celui qui doit le remplir.
On retrouve Abda Abdelli et Noël Magis sollicités par le Conseil départemental et la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de la Gironde pour répondre à la question : comment remplir ce satané formulaire.
L’humour s’en mêle quand la caméra se déporte sur l’assistant son tenant sa perche à bout de bras ou que la partie de bataille navale entamée à partir des mêmes lettre et chiffre que le formulaire se termine au téléphone. L’art et la manière d’explorer les cases B1, B2 ou B3. On saura tout sur cette rubrique qui part de la présentation de sa vie quotidienne pour enchaîner sur ses besoins avant de terminer sur ses attentes pour l’améliorer.