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■ Droit de réponse de la Sauvegarde 93
Suite à la publication de notre article du 1er avril, intitulé Protection de l’enfance : Sauvegarde 93 en détresse, nous avons reçu une demande de droit de réponse de la présidente de la Sauvegarde de Seine-Saint-Denis, Franceline Lepany, que nous publions ci-dessous conformément aux dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 :
« Alors que votre journaliste n’a pas cru devoir me contacter pour recueillir contradictoirement la position de la direction générale, je me permets de vous faire observer que :
Les rassemblements de décembre et janvier n’ont réuni que 5 à 6 personnes sur 400 salariés
Les plaintes, qui sont prêtées aux salarié-e-s du Pôle accueil Familial (PAF), sont totalement erronées, ce alors même qu’il-elles soutiennent leur ancienne directrice devenue depuis peu DSAD et mise en cause dans le présent conflit sur son management
La lettre de démission de la directrice du service AEMO-AED, dont il est fait état, doit être contextualisée dans le cadre d’une antinomie entre deux services et leurs directions et ne fait état d’aucun fait de « pression assimilable à une forme de harcèlement moral ». Seule une lettre, adressée quelques temps après aux délégués syndicaux et au secrétaire du CSE, et non pas à la présidence, dans des termes parfois diffamatoires, fait valoir des faits inexacts, et dont certains à des dates lointaines que la Sauvegarde avait pris en compte et résolus en son temps. Ainsi, il ne lui a jamais été demandé de prendre des sanctions disciplinaires
Les propos tenus par le délégué syndical FO, qui n’a pas été mandaté pour parler au nom des salariés, sont absolument inadmissibles et diffamatoires, faisant état de jugements de valeur sur des faits ni précisés ni prouvés, et d’une alerte qu’il a déclenchée principalement pour lui-même et des sanctions dont il a fait l’objet
La réunion du CSE Extraordinaire s’est tenue le lundi 15 mars au cours de laquelle des échanges avec les élus ont porté sur les différents services et le management sans dégager des faits précis mais qui vont se prolonger par des mesures partagées dans le cadre d’un dialogue social
Mais surtout est joint à l’article un courrier au nom « d’un collectif » qui ne comporte aucun nom et fait état de faits sans date et jamais portés à la connaissance de la direction générale qui se réserve le droit d’engager des poursuites
Cela a provoqué la décision du Conseil départemental de réaliser une inspection flash sur le PAF qui devrait être étendue aussi au service d’AEMO en accord avec la Direction générale
En espérant que ces précisions permettront de rétablir la vérité et de donner confiance aux salariés de la Sauvegarde ainsi attaqués dans l’exercice de leurs missions »