14 février : nouvelle grève générale du social
Après les mobilisations dispersées, l’appel à la grève demain des États généraux alternatifs du travail social et de la Fédération nationale Sud santé-sociaux signale une situation très préoccupante. Ils déplorent que des métiers, déjà fragilisés par des années de réduction budgétaire, soient désormais « En marche » vers l’implosion. « Sous la houlette de Christophe Itier, Haut-commissaire à l’Économie sociale et solidaire, un "social business act" est annoncé pour ce début d’année, avec comme objectif affiché la multiplication des partenariats public/privé, le changement d’échelle des structures et la généralisation des social impact bond permettant au monde de la finance de faire du profit sur le dos de l’exclusion sociale, du handicap ou de la protection de l’enfance », décrivent-ils.
Remodelage de l’action sociale
Face à ce constat, les professionnels du public, du privé, du social, du sanitaire et du médico-social, ainsi que les étudiants sont appelés à s’unir contre l’atteinte aux fondements de leurs métiers. Comme le 30 janvier lors de l’appel intersyndical à l’arrêt du travail dans les Ehpad, comme le 20 novembre où la profession se retrouvait dans la rue, cette grève générale du social devrait interpeller l’ensemble des citoyens. Car le remodelage radical de l’action sanitaire et sociale est susceptible d’impacter le plus grand nombre : les enfants, les mères isolées, les malades, les personnes porteuses de handicap, les chômeurs, les adolescents égarés, les personnes âgées, les réfugiés…
En pratique :
À Paris : rassemblement de 10h à 12h devant NEXEM (Metro Saint Jacques) avec la CGT action sociale
À 12h (départ vers 12h45) : manifestation depuis le métro Saint Jacques
À 17h : Assemblée Générale à la bourse du travail (salle Croizat - rue du château d’eau)