N° 906 | Le 20 novembre 2008 | Dossiers
La nature possède l’étrange pouvoir de renvoyer l’homme à la part la plus fragile et sensible de lui-même, son corps. Dès lors, une descente de rivière en canoë ou bien l’exploration d’une galerie souterraine deviennent les enjeux de formidables défis lancés à soi-même. Le corps à l’épreuve, l’esprit s’épanouit.
Ce contenu est réservé aux abonnés à la version numérique de Lien social
Accédez à tous les articles du dossier pour 4,00 EUR
Vous êtes abonné(e) ?
Connectez-vous pour accéder en ligne aux contenus de Lien Social.
Vous n’êtes pas abonné(e) ?
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site.
S’abonnerDans le même numéro
Dossiers
Quand le corps soutient la démarche de formation
Educatrice sportive et maître-nageur, Fabienne Armand a longtemps exercé son métier auprès d’ouvriers handicapés travaillant en CAT. Aujourd’hui, elle est formatrice à l’ADEA à Bourg-en-Bresse où elle enseigne les activités physiques et sportives comme techniques éducatives tant auprès de futurs travailleurs sociaux que de jeunes en insertion.
Mais, dans les métiers du travail social aussi, les réformes des diplômes repoussent à la marge ce type de formation afin de privilégier l’enseignement de disciplines plus théoriques… et donc plus sérieuses. Le corps est de plus en plus mis à distance dans la relation à travers un discours souvent éloigné de la réalité du quotidien. De même, dans les parcours d’insertion, le sport conserve une image d’activité de défoulement à caser entre les séances de construction de CV, et de remise à niveau. Une image sans doute par trop réductrice du sport que Fabienne Armand s’emploie à combattre.
Lire la suite…