N° 694 | Le 29 janvier 2004 | Dossiers
L’adolescence pose problème à la société, au moins dans la forme prise par son mal-être. L’annonce au plus haut niveau d’une Maison de l’adolescent par département et une première Conférence nationale de l’adolescence entendent amorcer un changement. Dans la Maison de l’adolescent du Havre, pionnière du genre, mille jeunes environ passent chaque année. Mais à quoi servent donc ces structures ?
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Dossiers
Les Maisons de l’adolescent n’ont pas toutes le même fonctionnement
Xavier Pommereau est psychiatre, psychanalyste et directeur de la Maison de l’adolescent à Bordeaux. La structure hospitalière qu’il dirige depuis peu se distingue nettement de la Maison de l’adolescent du Havre. Son équipe ne propose pas un lieu de parole à des jeunes en mal-être, mais une palette complète de soins à des adolescents à risque avec hospitalisation comprise. Un distingo auquel il tient. Il y aura donc, à l’avenir, selon Xavier Pommereau, des formes très diverses de Maisons de l’adolescent et il aurait préféré pour son établissement le nom de Pôle aquitain de l’adolescence
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