N° 775 | Le 24 novembre 2005 | Dossiers
Ils ont connu ce que l’imagination ne peut se représenter. Ils en gardent les traces physiques et psychiques et ne pourront jamais plus être « comme avant ». Ils ont dû fuir leur pays, laisser leurs familles et leurs morts. Là où ils pensaient trouver la compassion et l’aide, ils ont trouvé la méfiance ou la curiosité.
Eux, hommes torturés, femmes violées qui ont connu la violence extrême, n’ont souvent personne à qui parler de leur souffrance et souvent, d’ailleurs, ils ne le pourraient pas. Pourtant, quelques thérapeutes, au sein d’associations exemplaires, tentent de les aider à réapprendre à vivre. Le centre Primo Levi - qui a fêté cette année son dixième anniversaire et reçu le prix des droits de l’homme de la République française - est de ceux-là
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