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■ ACTU - Enquête : « prendre le pouls » des étudiants en travail social
Mieux connaître pour mieux défendre. Tel est l’objectif de la Fédération nationale des étudiant.e.s en milieu social (FNEMS), qui a lancé fin avril une enquête en ligne sur « le vécu des étudiant.e.s en travail social, l’universitarisation et les centres de formation ». Anonyme et ouvert à tout élève en travail social, ce questionnaire s’intéresse aux parcours d’études et aux conditions de vie étudiante.
Formation au mal-logement au travers du jeu à l’IRTS de Marseille en mars 2022 © Myriam Léon
L’année dernière, la FNEMS (1) s’était penchée sur le ressenti des étudiant.e.s suite à la réforme des diplômes d’État en travail social de 2018. Cette fois-ci, il s’agit « d’aller au-delà des seules questions sur les diplômes et évaluations (...). On veut prendre le pouls du sentiment étudiant sur leur formation, les épreuves de rattrapage, l’accès au Master, mais aussi leur vie étudiante : les temps de pause, l’accès aux cafétérias dans les centres de formation, l’accès aux tarifs du CROUS pour les repas, au sport universitaire, etc. », explique François Deguingand, président de la FNEMS, lui-même en 2ème année de formation au métier d’éducateur spécialisé.
Se faire le porte-voix des étudiants
Les réponses serviront à alimenter l’argumentaire et les revendications de la fédération d’étudiants, auprès notamment de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et de l’Union nationale des acteurs de la formation et de la recherche en intervention sociale (UNAFORIS). « Le but est que nos idées viennent des étudiants eux-mêmes et qu’on s’en fasse le porte-voix », souligne François Deguingand, qui les invite à se faire entendre en nombre.
Cette démarche se veut avant tout pragmatique. « L’intention n’est pas d’attaquer les centres de formation, mais de collaborer. Voir ce qui fonctionne bien à certains endroits et dupliquer ces bonnes pratiques ailleurs. C’est dans l’intérêt de tout le monde », veut croire son président. Créée en 2019, la FNEM rassemble aujourd’hui en son sein une quinzaine d’associations étudiantes et s’est notamment fixée comme objet de défendre et représenter les droits individuels et collectifs des étudiant.e.s en milieu social.
Thomas Sévignon
