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Les hôpitaux psychiatriques utilisent des chambres d’isolement et de contention. Les patients y sont confinés, lors d’une phase critique de sa prise en charge thérapeutique. Quand une crise clastique les conduit à se mettre en danger et à menacer leur entourage.

Depuis 2017, le Centre hospitalier Charles Perrens de Bordeaux a ouvert, dans son unité d’admission en soins psychiatriques sans consentement, un espace d’apaisement inspiré de l’environnement Snoezelen.

Qu’y trouve-t-on ? Colonne à bulles, jeux de lumières, canapé et fauteuil enveloppant, coussin de méditation et tapis de yoga, diffuseur d’huiles essentielles, billes de massages, balles tactiles, matériel de dessin, mandalas, tableau d’expression, musique relaxante

Cet espace est en libre accès de 9 heures à 21 heures, pour tous les patients hospitalisés sauf agitation paroxystique ou risque de comportement auto-agressif. Ils y trouvent un moment de détente, une activité artistique, mais aussi des exercices plus structurés d’écoute musicale, de relaxation ou de pleine conscience.

Un tel aménagement s’inscrit dans une volonté de bienveillance et d’implication de l’équipe.
Depuis deux ans, six autres espaces d’apaisement ont été créés dans des unités d’admission ou de réhabilitation de l’établissement.

Contact : cgonsalves@ch-perrens.fr

(d’après Santé mentale)