S’il fallait résumer en deux mots le séjour de rupture ce serait, d’après les intervenants à la première journée d’étude organisée par l’association OSER, qui regroupe des séjours de rupture, l’itinérance et la permanence. Ces séjours, s’ils suscitent une controverse sur le terme même de rupture que certains remettent en cause, sont généralement profitables aux jeunes qui en bénéficient. Pourtant ils sont mis à mal par la loi Hôpital, patients, santé, territoires qui confine l’expérimentation aux appels d’offres, bradant ainsi toute expérimentation et inventivité.