N° 737 | Le 20 janvier 2005 | Dossiers
Les enfants de moins de six ans viennent dans cet espace chaleureux avec leurs parents adoptifs, un lieu de soutien à la parentalité et à filiation adoptive Une équipe composée de pédopsychiatres, psychologues, assistante sociale les encourage à jouer en famille et à trouver eux-mêmes des réponses aux nombreuses questions qu’ils se posent
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Dossiers
L’adoption, une affaire de familles et de droits de l’enfant
Plus ou moins douloureuses, certaines questions liées à l’adoption défraient régulièrement la chronique sociétale. Longueurs et blocages de l’adoption internationale, procédures d’agrément, revendications des couples homosexuels, suivi des enfants adoptés, etc. De nouveaux outils doivent se mettre en place cette année
Lire la suite…« Ce sont les enfants abandonnés qui ont droit à une famille et non l’inverse »
Selon Fanny Cohen-Herlem, pédopsychiatre et psychanalyste, on doit toujours privilégier l’adopté, même si les candidats à l’adoption vivent de vrais drames quand leurs démarches n’aboutissent pas. « Les postulants sont souvent persuadés, explique Fanny Cohen-Herlem, qu’il y a, répondant à leur projet, de très nombreux enfants adoptables en France et dans le monde ».
Mais, précise-t-elle : « Ce n’est pas le cas ». Il faut se faire à l’idée, conseille-t-elle d’autre part, que « tous les enfants ne sont pas adoptables et tous les parents ne sont pas susceptibles d’être des parents adoptifs ». Enfin, avant et après, l’adoption est un chemin où l’accompagnement des uns et des autres est indispensable et Fanny Cohen-Herlem regrette l’absence d’une formation spécifique des travailleurs sociaux
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