Selon Fanny Cohen-Herlem, pédopsychiatre et psychanalyste, on doit toujours privilégier l’adopté, même si les candidats à l’adoption vivent de vrais drames quand leurs démarches n’aboutissent pas. « Les postulants sont souvent persuadés, explique Fanny Cohen-Herlem, qu’il y a, répondant à leur projet, de très nombreux enfants adoptables en France et dans le monde ».
Mais, précise-t-elle : « Ce n’est pas le cas ». Il faut se faire à l’idée, conseille-t-elle d’autre part, que « tous les enfants ne sont pas adoptables et tous les parents ne sont pas susceptibles d’être des parents adoptifs ». Enfin, avant et après, l’adoption est un chemin où l’accompagnement des uns et des autres est indispensable et Fanny Cohen-Herlem regrette l’absence d’une formation spécifique des travailleurs sociaux
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