Dans un contexte de précarité et de chômage élevés des jeunes, les missions locales – jugées efficaces mais manquant de moyens – se retrouvent parfois seules à débroussailler des situations sociales complexes et à porter à bout de bras des jeunes qui n’espèrent plus guère en l’avenir. Pour accrocher et aider au mieux les plus en difficulté, certaines travaillent avec la prévention spécialisée, d’autres font appel à des sociologues, d’autres à des psychologues. Ces derniers témoignent de la mauvaise santé mentale des jeunes en insertion.