Qui aurait parié dans les années soixante, époque où l’on était persuadé que les enfants trisomiques ne pouvaient apprendre à lire et à écrire, que quarante ans plus tard, un tiers d’entre eux en seraient capables ? Et qu’ils pourraient être scolarisés à l’école de leur quartier ou travailler en milieu ordinaire ?
Une prévention précoce, une scolarisation en milieu ordinaire ou spécialisé, permettent à l’enfant porteur de trisomie de gagner en autonomie. Plus tard, avec une formation professionnelle, il pourra travailler et trouver une place dans la société. Si celle-ci reste frileuse face à ce handicap, les choses bougent.