Votée à l’unanimité, la loi du 10 mars 2010 a instauré le service civique volontaire. Ce qui était jusqu’alors à l’état embryonnaire devrait devenir un dispositif propre à convaincre au moins 10 % d’une tranche d’âge de s’engager dans une « mission d’intérêt général » tout en préparant son propre projet professionnel. Si les principes et la mise en place de ce service ne peuvent qu’emporter l’adhésion du plus grand nombre, les professionnels se doivent de considérer avec attention ce qui risque de devenir pour certains jeunes un palliatif au chômage et, pour certaines associations ou collectivités, un réservoir d’emplois sous-payés.