Dans ce pays de quatre cent quatre-vingt mille habitants, un choix politique a été fait depuis de nombreuses années : doter la prison de moyens humains et financiers conséquents afin que la réinsertion du détenu soit l’objectif majeur. Résultat : dans cette prison semi-ouverte qui ne reçoit que des condamnés, le jour de leur libération, la majeure partie des détenus ont un travail et un logement.
En France, alors que tout détenu a droit à un travail, ils ne sont qu’un tiers à avoir la possibilité de travailler ou bénéficier d’une formation. On ne peut donc que faire mieux en termes de préparation à la sortie, de prise en charge soutenue, d’accompagnement et de prévention de la récidive. L’exemple luxembourgeois de Givenich en témoigne.